Le Centre d’étude sur l’Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire (CEPN) est une association à but non lucratif, fondée en 1976, pour évaluer la protection de l’Homme contre les dangers des rayonnements ionisants, sous ses aspects techniques, sanitaires, économiques et sociaux.

Les recherches et les études sont réalisées par un groupe de recherche pluridisciplinaire d’une douzaine de personnes. Le bilan du programme de recherche et d’études est présenté chaque année à un Conseil Scientifique qui émet des recommandations sur l’orientation de ce programme.

Les membres actuels de l’Association sont au nombre de trois : Électricité de France (EDF), l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et le Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA).

Le Centre d’étude sur l’Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire (CEPN) est une association à but non lucratif, fondée en 1976, pour évaluer la protection de l’Homme contre les dangers des rayonnements ionisants, sous ses aspects techniques, sanitaires, économiques et sociaux.

Dernières publications

Evaluation du détriment associé à l'exposition aux faibles doses et faibles débits de dose dans le système de radioprotection

VAILLANT L., SCHNEIDER T.

Environnement Risques Santé, Vol. 11, N° 2, 2012, pp. 149-159.

Résumé

La question de l’évaluation du risque associé à une exposition aux rayonnements ionisants est l’objet de questions récurrentes, qu’il s’agisse des expositions médicales, des rejets des installations nucléaires, du transport des déchets radioactifs ou encore des conséquences d’un accident nucléaire. Cet article vise à éclairer le lien entre l’exposition et le risque en discutant plus particulièrement les éléments qui sous-tendent la construction du détriment associé à une exposition aux rayonnements ionisants. La gestion du risque associé à une exposition aux rayonnements ionisants s’appuie sur l’hypothèse prudente d’une relation linéaire sans seuil entre l’exposition et le risque de décès ou détriment. Une telle relation a été retenue dès 1966 dans les Recommandations générales de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) mais ce n’est qu’en 1977 que la CIPR a publié une première quantification du risque. La Commission a introduit le concept de dose efficace comme indicateur de risque, ce qui lui a permis ensuite de déterminer des limites de dose en s’appuyant sur une comparaison entre les niveaux de risques observés dans des secteurs d’activité jugés sûrs et le détriment – proposant ainsi une rationalisation du choix des valeurs limites au regard du risque associé. En 1990, une révision tant de la construction que de la quantification du détriment a été proposée. De nouvelles limites ont été adoptées en s’appuyant à la fois sur la quantification du risque et sur l’introduction du principe de tolérabilité du risque. L’optimisation de la radioprotection, visant à maintenir lesexpositions aussi bas que raisonnablement possible compte tenu des considérations économiques et sociales, fait l’objet d’une attention particulière. L’utilisation du détriment permet alors d’avoir recours à des outils économiques d’aide à la décision dans le cadre de la démarche d’optimisation en s’appuyant sur une quantification de la valeur monétaire de la vie humaine. Il convient cependant de noter que ce concept de valeur monétaire de la vie humaine, largement utilisé dans le domaine de l’économie de la santé dans les années 1980, a fait l’objet de nombreuses critiques et doit être utilisé avec précaution. Les dernières évaluations du détriment ont été publiées par la CIPR en 2007. Le détriment est donc un indicateur qui rend compte pour un individu moyen du risque de décès associé à une exposition aux rayonnements ionisants. Sa construction repose sur certaines hypothèses simplificatrices nécessaires à la mise en œuvre d’un système robuste de radioprotection.

Expositions / Projets

Vous avez dit Radioprotection ?

Vous avez dit Radioprotection ?

« Vous avez dit Radioprotection ? Histoires de rayons X, de radioactivité… » est une exposition consacrée à la radioprotection, c'est-à-dire à l'ensemble des moyens visant à protéger les travailleurs, la population et l'environnement des effets potentiellement nocifs des rayons X et de la radioactivité.

La robe et le nuage

Robe et Nuage

La robe et le nuage propose au lecteur une plongée dans le monde de la radioactivité qui n'a rien d'un pensum pour physiciens avertis. Bien au contraire, l'ouvrage, destiné au grand public, s'attache à retracer l'histoire des rayons X et de la radioactivité, ainsi que celle de son nécessaire pendant : la radioprotection. Rédigé par un spécialiste français du sujet et une journaliste scientifique, il aide à mieux comprendre la radioactivité, de La robe de Marie Curie au nuage de Tchernobyl.

ETHOS en Biélorussie

ETHOS en Biélorussie

Le projet européen ETHOS avait pour but d’améliorer durablement les conditions de vie des habitants des villages dont la vie quotidienne a été fortement affectée par la présence à long terme de contamination radioactive à la suite de l’accident de Tchernobyl. Il s’agissait d’une nouvelle démarche pluridisciplinaire basée sur une implication forte de la population dans l’évaluation et la gestion du risque radiologique en concertation avec les autorités locales, régionales et nationales et des experts biélorusses.