Le Centre d’étude sur l’Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire (CEPN) est une association à but non lucratif, fondée en 1976, pour évaluer la protection de l’Homme contre les dangers des rayonnements ionisants, sous ses aspects techniques, sanitaires, économiques et sociaux.

Les recherches et les études sont réalisées par un groupe de recherche pluridisciplinaire d’une douzaine de personnes. Le bilan du programme de recherche et d’études est présenté chaque année à un Conseil Scientifique qui émet des recommandations sur l’orientation de ce programme.

Les membres actuels de l’Association sont au nombre de trois : Électricité de France (EDF), l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et le Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA).

Le Centre d’étude sur l’Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire (CEPN) est une association à but non lucratif, fondée en 1976, pour évaluer la protection de l’Homme contre les dangers des rayonnements ionisants, sous ses aspects techniques, sanitaires, économiques et sociaux.

Dernières publications

Stockage géologique de déchets radioactifs : mise en œuvre pratique du concept de réversibilité et gouvernance

REAUD C., SCHIEBER C., SCHNEIDER T., GADBOIS S., HERIARD DUBREUIL G.

Le projet européen COWAM in Practice (CIP) a eu pour objectif de mener pendant trois ans (2007-2009) un processus de suivi, d’analyse et d’évaluation sur la gouvernance de la gestion des déchets radioactifs. Ce projet, réalisé en coopération avec un groupe de recherche et des parties prenantes, a été conduit en parallèle dans 5 pays européens.

Le projet européen COWAM in Practice (CIP)[[COWAM - COmmuniy WAste Management – www.cowam.com]] a eu pour objectif de mener pendant trois ans (2007-2009) un processus de suivi, d’analyse et d’évaluation sur la gouvernance de la gestion des déchets radioactifs. Ce projet, réalisé en coopération avec un groupe de recherche et des parties prenantes, a été conduit en parallèle dans 5 pays européens[[Espagne, France, Royaume-Uni, Roumanie, Slovénie]].

Dans le contexte français, la question de la réversibilité pour un stockage géologique profond a été introduite dans la loi du 30 décembre 1991, puis renforcée dans la loi du 28 juin 2006, relative à la gestion durable des matières et des déchets radioactifs, qui engage le processus de conception d’un centre de stockage réversible en couche géologique profonde. La principale réflexion à mener dans cette étude n’est désormais plus de justifier son adoption, mais bien de s'interroger sur les modalités pratiques de sa mise en œuvre.

Le groupe de parties prenantes français[[Le Groupe français de CIP a été constitué en 2007 sous la présidence de l'ANCLI (Association Nationale des Commissions Locales d'Information). Il comprend un groupe d’acteurs locaux (CLI, associations) ainsi que des représentants de la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat, Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire), de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) et d’EDF.]] s’est donc intéressé plus particulièrement à la question de la réversibilité en identifiant, parmi les thèmes d’investigation possibles :

  • Les différentes dimensions associées à la mise en oeuvre pratique d’un stockage réversible : dimensions techniques, de surveillance, de sûreté, d’expertise, en termes de responsabilités, juridiques, financières, administratives, politiques… associées à la notion de réversibilité.
  • Les enjeux de gouvernance associés aux processus d’évaluation et de décision
  • Les rôles des parties prenantes locales dans ces processus

L'analyse menée par le CEPN en coopération avec le groupe français, animé par Mutadis, a montré que la mise en oeuvre pratique de la réversibilité a pour objectif de maintenir une capacité de choix entre trois options : poursuivre la réversibilité, retirer les colis ou engager la fermeture de tout ou partie du stockage. Ce maintien au cours du temps suppose la mise en place de dispositifs institutionnels, financiers, décisionnels,… spécifiques qu’il conviendrait de co-construire à l’avance avec l’ensemble des acteurs concernés, que ce soit au niveau local, national, voire international.

Cette étude a ainsi permis d'identifier des pistes de travail dans différents domaines qui pourraient être développés par les différents acteurs (institutions, associations, acteurs locaux, …). Ces pistes concernent les domaines suivants :

  • Les dimensions politiques et de gouvernance liées à la mise en oeuvre pratique de la réversibilité ;
  • Les dimensions techniques du suivi de l’installation et de son environnement ;
  • Les aspects financiers liés à la mise en oeuvre de la réversibilité.

 

CEPN-R-308, Mars 2010

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Expositions / Projets

Vous avez dit Radioprotection ?

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« Vous avez dit Radioprotection ? Histoires de rayons X, de radioactivité… » est une exposition consacrée à la radioprotection, c'est-à-dire à l'ensemble des moyens visant à protéger les travailleurs, la population et l'environnement des effets potentiellement nocifs des rayons X et de la radioactivité.

La robe et le nuage

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La robe et le nuage propose au lecteur une plongée dans le monde de la radioactivité qui n'a rien d'un pensum pour physiciens avertis. Bien au contraire, l'ouvrage, destiné au grand public, s'attache à retracer l'histoire des rayons X et de la radioactivité, ainsi que celle de son nécessaire pendant : la radioprotection. Rédigé par un spécialiste français du sujet et une journaliste scientifique, il aide à mieux comprendre la radioactivité, de La robe de Marie Curie au nuage de Tchernobyl.

ETHOS en Biélorussie

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Le projet européen ETHOS avait pour but d’améliorer durablement les conditions de vie des habitants des villages dont la vie quotidienne a été fortement affectée par la présence à long terme de contamination radioactive à la suite de l’accident de Tchernobyl. Il s’agissait d’une nouvelle démarche pluridisciplinaire basée sur une implication forte de la population dans l’évaluation et la gestion du risque radiologique en concertation avec les autorités locales, régionales et nationales et des experts biélorusses.